Le transport mixte


Il est dit mixte parce qu’il est destiné à la fois au transport de personnes et de marchandises et/ou d’animaux.
Le transport mixte a vu le jour au début des années 80.
L’objectif étant de désenclaver le monde rural et de le relier aux pôles urbains.

Le gouvernement avait signé une convention avec Berliet pour l’équipement des 
 
transporteurs en minibus de 15 places, dont le chauffeur et le graisseur.
A l’époque, de nombreux opérateurs avaient décidé d’investir dans ce secteur. Sauf que la rentabilité n’a pas été au rendez-vous.
Il a fallu attendre le milieu des années 90 avec l’arrivée de Mohamed Ameskane au département du Transport, pour assister à l’assouplissement des conditions d’accès à la profession notamment en matière de types de véhicules. Ce qui a été à l’origine de nombreuses dérives, relevées par l’étude pilote réalisée par le ministère du Transport à l’époque de Karim Ghellab dans la région de Taounate. Selon les conclusions de cette étude, les habitants des zones rurales se déplacent généralement via le transport clandestin dans des conditions désastreuses. Les véhicules utilisés sont rarement assurés. Les passagers sont condensés à l’intérieur des véhicules avec leur marchandise. De plus, dans de nombreux cas, les chauffeurs ne détiennent pas un permis de conduire adéquat. D’où le lancement, en août 2012, par le ministère de l’Equipement et du Transport d’un nouveau cahier des charges relatif au transport mixte dans le monde rural. Une réforme qui, selon la tutelle, a pour objectif de «permettre aux personnes désirant investir dans ce domaine d’obtenir les autorisations nécessaires dans un cadre de transparence, d’équité et d’égalité des chances».

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